mercredi 23 juin 2021

HISTOIRE VRAIE – LA MAUVAISE REPUTATION DU LOUP - chapitre 17


Les loups qui ont fait parler d’eux.......

 La bête du Gévaudan – chapitre 2

  

Le Gévaudan, diocèse de Mende, borné au nord par l’Auvergne (le plateau de l’Aubrac et les monts de la Margerie), à l’ouest par le Rouergue, au sud par les Cévennes et à l’est par le Vivarais.

 

Le Gévaudan, terre d’élevage assez pauvre, région rude et sauvage, aux hivers longs et rigoureux où la neige en couche épaisse rendait tout déplacement impossible.

Des hivers allant souvent de novembre à mai.

 

Le Gévaudan aux superstitions bien ancrées dans les esprits.

 

Le Gévaudan, aussi, au passé lourd et douloureux, ayant connu des épisodes historiques terribles :

  • ·         Les années sanglantes des guerres des Camisards, guerres de religions contre les Huguenots, nommés les hérétiques.
  • ·         L’année 1721, avec une épidémie de peste ayant décimé la population.
  • ·         Le passage de Landrin et sa bande, créant la terreur.
  • ·         Puis la disette, trois années de suite – 1748 – 1749 – 1750 – due aux récoltes catastrophiques.
  • ·         Les troupeaux ne furent pas épargnés, l’année suivante, par une épidémie qui tua les bêtes en grande quantité.

 

Le Gévaudan, composé de landes et de prairies ponctuées de bosquets et de maigres forêts, regorgeait d’une faune importante dont les loups faisaient partie.

Les loups, ils ne faisaient pas peur, ils étaient même une source de revenus pour les paysans, en raison des primes pour leur destruction.

  • ·         6 livres pour un adulte.

  • ·        
    3 livres pour un louveteau.

A cette époque où un ouvrier agricole percevait environ une livre et demie par journée de travail.

 

Environ cinquante loups étaient abattus chaque année.

 

Alors, pourquoi, en juin 1764, les attaques d’une bête ont-elles terrorisé la population ?

En raison de leur fréquence et leur sauvagerie ?

 

 

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