Les loups qui ont fait parler d’eux.......
Le Gévaudan, diocèse
de Mende, borné au nord par l’Auvergne (le plateau de l’Aubrac et les monts de
la Margerie), à l’ouest par le Rouergue, au sud par les Cévennes et à l’est par
le Vivarais.
Le Gévaudan,
terre d’élevage assez pauvre, région rude et sauvage, aux hivers longs et
rigoureux où la neige en couche épaisse rendait tout déplacement impossible.
Des hivers allant
souvent de novembre à mai.
Le Gévaudan aux
superstitions bien ancrées dans les esprits.
Le Gévaudan,
aussi, au passé lourd et douloureux, ayant connu des épisodes historiques
terribles :
- ·
Les années sanglantes des guerres des Camisards,
guerres de religions contre les Huguenots, nommés les hérétiques.
- ·
L’année 1721, avec une épidémie de peste ayant
décimé la population.
- ·
Le passage de Landrin et sa bande, créant la
terreur.
- ·
Puis la disette, trois années de suite – 1748 –
1749 – 1750 – due aux récoltes catastrophiques.
- ·
Les troupeaux ne furent pas épargnés, l’année
suivante, par une épidémie qui tua les bêtes en grande quantité.
Le Gévaudan,
composé de landes et de prairies ponctuées de bosquets et de maigres forêts,
regorgeait d’une faune importante dont les loups faisaient partie.
Les loups, ils ne
faisaient pas peur, ils étaient même une source de revenus pour les paysans, en
raison des primes pour leur destruction.
- ·
6 livres pour un adulte.
· 3 livres pour un louveteau.
A cette époque où
un ouvrier agricole percevait environ une livre et demie par journée de
travail.
Environ cinquante
loups étaient abattus chaque année.
Alors, pourquoi,
en juin 1764, les attaques d’une bête ont-elles terrorisé la population ?
En raison de leur
fréquence et leur sauvagerie ?
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