Il ne fait
pas m’en raconter !!
Bob !
Onomatopée exprimant,
en raison du mouvement des lèvres, la bêtise.
Essayez !
Bob !
Vous avez
remarqué ?
A ce « bob »,
ajoutons le suffixe « an ».
Cela donne « Boban »,
un mot qui au XIIème siècle nommait, la bêtise, justement !
Un siècle
plus tard, avec la terminaison « er », marque de l’infinitif des
verbes du premier groupe, cela donnait « bober », mot employé pour « tromper ».
Et, un bobert
n’était qu’un sot et un présomptueux, ou encore un sot prétentieux, deux siècles
plus tard, au XVIème siècle, donc.
On racontait
des « bobeaux », des mensonges, puis, devenu « bobard », ce
nom masculin désigna un propos niais, une action sotte, une bêtise.
Attention,
ne pas confondre avec « bobo », mot d’enfant pour nommer une petite
blessure.
Entendant
cette phrase :
« Ne
raconte pas de bobeaux, tu n’as pas de bobo !! »
Comment
voulez-vous vous y retrouver !
« Bobard »,
aujourd’hui, relève du langage familier et est employé pour nommer un mensonge,
une fausse nouvelle.
Un bobardier
ou une bobardière, apparu vers 1922, était celui ou celle, qui faisait courir
une fausse nouvelle, un faux bruit.
Un bobardier
bombarde de bobards tout son entourage. Ce bobardier est un vrai bombardier de
fausses nouvelles !!
Alors, pas
de bobard aujourd’hui !
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.