mercredi 2 mars 2022

Ressurgi du passé.

 

Il y a des mots, comme cela, qui apparaissent et s’incruste, un temps, dans le langage, puis ensuite oubliés ressurgissent, on ne sait pourquoi.

Il en est ainsi de « la résilience » qui est utilisé abondamment depuis ces derniers mois.

 

Résilience, ce fut tout d’abord un verbe, celui de :

  • ·         Résiler en 1501
  • ·         Résilir en 1583
  • ·         Résilier depuis 1676

 

Ce verbe prend source dans le latin « resilire », pour :

Dans le langage courant :

  • ·         Sauter en arrière
  • ·         Rebondir
  • ·         Rejaillir

Dans le langage juridique :

  • ·         Renoncer
  • ·         Se dédire

D’où : résilier un contrat – mettre fin à un contrat.

 

Du verbe résilier, découlent :

  • ·         Une résiliation (1429) - un résiliement (1611), deux mots pour : retrait de promesse.
  • ·         Résiliable et son contraire irrésiliable (1836) – adjectifs.

 

Puis enfin, plus récemment :

  • ·     
       
    Une résilience (1906)
  • ·         Résilient et résiliente (1932) – adjectif.

 

Etre résilient(e), c’est résister aux chocs importants de la vie, de puiser en soi la force de surmonter les épreuves pour aller de l’avant et en ressortir plus fort.

 

Ce mot est également utilisé, depuis 1824, dans la métallurgie : « capacité d’un matériau à absorber l’énergie d’un choc ou en raison d’une forte température, en se déformant ».

 

 

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

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