Provenant du provençal esquinta (1800), pour : déchirer, fatiguer.
Esquinter, c’est
« couper en cinq » :
EX -
QUINTUS
o Quintus :
cinquième
o Quinte :
cinq
Dans l’argot des voleurs, ce verbe, qui passa ensuite dans le
langage familier, signifie : démolir – abîmer (quelqu’un ou quelque
chose).
Au sens figuré, il est employé pour : fatigué à l’extrême ou encore critiquer violemment.
De ce verbe découle, le participe présent et adjectif
qualificatif :
·
Esquintant ou esquintante
On trouve aussi :
·
Un esquintement
o Une
effraction – dans le parler de Vidocq (1836)
o Une grande
fatigue pour Verlaine (1891)
o Une
détérioration
C’est esquintant de découvrir, après un esquintement dans un lieu,
tout un énorme esquintement !
Voilà une phrase qui peut, pour la déchiffrer, donner des nœuds au
cerveau.
Verlaine dirait que sa compréhension produit un moment de grand
esquintement.
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire historique de la langue française »
Le Robert
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