Un peu de vocabulaire sortant de l’ordinaire !
Suite 1......
Alors, prêts pour la suite ?
Chiabrena ?
Nous avons vu ce que « Brener » voulait
dire, aussi nous pouvons traduire ce mot à la consonance colorée, mais pas que,
par : « chiure de mouche » !!
Le nouveau texte étant ainsi lancé, nous pouvons
continuer !!
Faquin – nom masculin désignant au XVIème siècle un
portefaix et, vers 1561, un homme méprisable.
Foutriquet
– nom masculin également,
ayant la même signification que « faquin », mais apparu deux siècles
plus tard, vers 1791.
Un
belître – attesté au XVème siècle sous la forme de
« Bellendre » de l’allemand « bedeler », mendiant – gueux.
Ne pas confondre avec « ballâtre », apparu
sous la plume de Rabelais en 1546, écrit « bellastre », pour désigner
un homme assez beau et qui prit le sens péjoratif vers 1740 de : homme d’une beauté fade,
se donnant des airs jugés légèrement vulgaires. Pas non plus très flatteur, ce
mot « bellâtre » !
Paltoquet – masculin – mot venant de paletot – manteau –
houppelande, habits rustiques. Vers 1704, mot attribué à un homme aux manières
grossières, comme les habits dont il était affublé.
Un
grippeminaud – super joli, non ?
Vient du verbe « gripper » (vers 1425), de
« gripan » signifiant : empoigner – saisir, mais dans le sens de
voler.
Imaginez Aragon criant : « Au
grippeminaud ! Au grippeminaud ! ». L’effet théâtral en aurait
été amoindri !! Ça, pour sûr !!
Maraud – nom masculin – est toutefois plus connu.
Ce maraud était : « Marault », vers
1480 et devint « Maraud » vers 1549.
Un maraud travaillait le bois et fabriquait des
coffres (en bois – logique !) et pour effectuer son labeur, allait de
ville en ville. Sa vie errante n’était pas sans susciter la méfiance.
Alors, très vite, un « marault » devint un
mendiant, un filou (vers 1480).
Un siècle plus tard, vers 1580, il apparaissait
comme un homme de condition inférieure.
De là :
·
Marauder, vers 1549 :
mendier
·
Une maraude, vers 1679, un
vol commis par des soldats et, vers 1754, un vol de produits agricoles.
Traiter quelqu’un de maraud, équivaut à le désigner
comme « voleur » !!
........................ à suivre
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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