Greluchon, en 1725, était le nom donné à un saint imaginaire.
Dans le Berry, par exemple, on invoquait Saint-Greluchon pour remédier
à des problèmes de stérilité, car ce saint, en ce domaine, avait d’immenses
pouvoirs, disait-on.
« Greluchon », mot issu de « grelot »..... ? !
......
Quittons le domaine des cieux, et redescendons sur terre pour nous
rendre sur les boulevards..... et plus exactement dans les « théâtres des
boulevards », pour assister à un vaudeville.
Dans cette pièce, il y a une femme. Belle, bien évidemment, et avec un
charme fou.
Cette femme vit dans un appartement somptueux offert par son amant, un homme d’âge certain ou encore
d’un certain âge, mais qui a les moyens.
Cette femme n’a d’autre besogne que d’attendre, tout le jour, l’homme
qui subvient à ses besoins et d’être agréable et belle.

Logique !
Ce troisième personnage est appelé communément,
« greluchon ».
« Greluchon » donne au féminin « greluche ». Cette
dernière étant une femme de mœurs légères.
Dans le langage normand, une greluche désigne une jeune fille un peu
sotte.
Etait-ce pour cela que mon papa m’appelait ainsi, avec beaucoup de
tendresse toutefois, lorsque petite fille, je venais de faire une sottise, ce
qui, d’ailleurs, était rarissime.
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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