mercredi 9 octobre 2019

HISTOIRES VRAIES - LES EMPOISONNEUSES.....





Des siècles d’empoisonneuses....................


Introduction - De quoi s’agit-il ?


Le poisson fut, de tout temps, un des moyens les plus utilisés afin de se débarrasser d’une personne encombrante.

Pour atteindre les sommets du pouvoir, pour régner en maître absolu, pour hériter d’un parent peu pressé de quitter ce monde, ce fut le remède radical, celui qui ne laissait aucune trace, du moins trace visible de sang par exemple, celui que l’on pouvait faire passer pour une mort naturelle.
Voilà pourquoi, il était nommé « poudre de succession ».
Ne disait-on pas aussi, « bouillon d’onze heures » !

Un moyen toutefois employé surtout par les femmes, celles qui soignaient à partir de plantes qu’elles connaissaient particulièrement bien, réduites en poudre (de perlimpinpin) ou en potion (magique), un mélange savamment concocté introduit dans une boisson ou un mets qui, dosé d’une manière appropriée apportait le résultat escompté : la vie ou la mort.
En réalité, il suffisait de presque rien ! Une plante à petite dose guérissait et dosée plus intensément donnait la mort. Tout résidait dans le coup de poignet.








L’Antiquité, le Moyen-âge, le grand siècle celui de Louis XIV…… toutes ces périodes ont eu leurs empoisonneuses :
·   Agrippine qui s’octroya les services de Locuste afin d’éliminer les rivaux de son fils, Néron.
·         Lucrèce Borgia, avide de pouvoir.







·     Catherine Deshayes dite La Voisin qui, au Grand Siècle, recueillait le sang de nouveau-nés au cours de messes noires, afin de composer poisons et filtres d’amour. Deux mille cinq cents petits, environ, seraient morts ainsi. Un grand scandale à cette époque, impliquant trop de personnes fréquentant la cour du roi et que Louis XIV, monarque régnant, eut grand peine à étouffer.

Des époques qui employaient des « goûteurs », fonction  de peu d’avenir, mais souvent attribuée à des condamnés à mort.




Il n’y avait pas que les plantes, était employée également cette poudre minérale, l’arsenic.
Librement vendue chez les apothicaires pour éliminer les rongeurs, avec recommandations  de ne pas laisser cette substance à la portée des enfants ou proche des aliments, elle fut largement utilisée.
Hélène Jégado, par exemple, née en 1803 à Plouhinec dans le Morbihan, parfumait ses gâteaux avec de l’arsenic. Beaucoup moururent du pêché de gourmandise, avant que la pâtissière-meurtrière, enfin découverte, condamnée à morte, finisse sur l’échafaud,  le 26 février 1852 à Rennes.

Alors, si vous le voulez bien, je vous propose de rencontrer des empoisonneuses, de connaître leur histoire et les raisons de leur geste meurtrier, de leurs gestes meurtriers pour certaines.

Nous allons commencer par Marie Capelle, épouse et veuve de Charles Joseph Pouch-Lafarge dont le décès le 14 janvier 1840 suscita des interrogations.

Je vous donne donc rendez-vous la semaine prochaine pour vous conter toute l’histoire.


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