« C’est qu’avec tout ça, les poules ne vont
plus pondre et le lait des vaches va tourner ! »
« Et puis, les
accidents !! C’est qu’ils vont vite avec leurs engins. De vrais
fous !! »
De tout temps, les nouvelles technologies ont inquiété.
Alors, pour rassurer, il a fallu légiférer.

Ce furent les Ingénieurs
des Mines qui furent chargés de faire passer les examens.
En 1893, seulement mille sept cents véhicules
circulaient.
Pour obtenir ce document, le futur conducteur (car réservé aux hommes
uniquement) devait être en capacité de
démarrer une voiture, l'arrêter et la diriger, mais également posséder quelques
notions de dépannage.
Cette même année 1893, un
document renseignant sur le véhicule et son propriétaire, qui prit le nom de
« carte grise » en raison de sa couleur, fit son apparition.
Il s’agissait essentiellement d’un document
attestant du «droit de posséder un
véhicule à moteur ». Seul le conducteur officiel, détenteur du
« certificat de capacité », pouvait posséder un véhicule.
A cette époque la vitesse
était limitée à 20 km/h dans les villes et à 30 km/h dans la campagne.
En Mai 1898, Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart
de Mortemart, par son mariage duchesse d'Uzès, fut la première femme
française à obtenir le « certificat de capacité féminin », attribué par la
Préfecture de Paris.
3 juillet 1898, cette même Duchesse d'Uzès
reçut la toute première contravention, pour excès de vitesse. Elle avait
dépassé, dans le bois de Boulogne, les 15 kms/h de la vitesse autorisée dans ce
lieu.
Le 18 mars 1899 fut instauré le permis de Conduire en France,
mais pour pouvoir passer l’épreuve, il fallait déjà être en possession du
certificat de capacité.


Furent implantés à l’entrée de chaque ville un panneau, "VEUILLEZ
RALENTIR" et à leur sortie un
autre, "MERCI", sur lesquels étaient également notifiés le nom de la
ville et le numéro de la route.
Les premiers panneaux de signalisation, représentant
divers pictogrammes illustrant les textes du code de la route, n’apparurent
qu’en 1923.
Les premières
« auto-écoles » ouvrirent à partir de 1917 et, en 1921, en raison du
plus grand nombre de voitures automobiles, le code de la route fut établi par
décret.
L’année suivante, le
« certificat de capacité » devient « permis de conduire ».
Pour avoir ce permis, il ne
fallait plus avoir 21 ans comme précédemment pour le « certificat de
capacité », mais 18 ans. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à
demander le droit de conduire.
Apparition de la
« police de circulation ».
Notification de catégories de
véhicules sur les permis de conduire :
« Tourisme », tronc commun obligatoire, « motocyclettes
» puis « camions de plus de 3 tonnes » et « véhicules de transport en commun ».
Une grande première. Dans Paris, le
5 mai 1923, au croisement des boulevards Saint-Denis et Sébastopol le premier « feu rouge » se dressa à trois mètres de haut. Seulement
« rouge » et émettant une
sonnerie.
Ce ne fut que dix ans plus
tard que furent ajoutés « le vert et le orange ».
Suite aux évolutions technologiques de l’automobile, à
partir d’avril 1927, en cas d’infraction lourde, la suspension du permis de
conduire fut applicable par décret, pour une durée de quelques mois, voire
définitivement selon le cas.
1931, première convention
internationale sur la mise en place des panneaux de signalisation de
circulation.
Voici les
prémices de ce permis de conduire qui maintenant est « à points ».
La législation
évolue toujours, mais surtout en prenant en compte les comportements des conducteurs,
et notamment dans le cas d’excès de vitesse, de conduite sous l’emprise de
l’alcool ou de la drogue......
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