mercredi 2 août 2023

Un crime des plus horribles - Chapitre 1 - La famille Leblond

 

 


Sur la route de la Rivière-Thibouville à
quatre cents mètres de la sucrerie de betteraves dirigée par
  Monsieur Bouchon, une maison de plain-pied d’environ trente-cinq mètres de long et huit mètres de large à la façade de briques rouges percée de huit fenêtres et d’une porte vitrée, devant laquelle un jardin potager entretenu avec minutie. La façade arrière de la demeure, en plâtre, donnait sur les champs. À côté de cette demeure coquette, des communs couverts en paille.

 

Une propriété légèrement éloignée des autres habitations et qui se cachait derrière une haie donnant sur la route.

 

C’était le logis de la famille Leblond. Des gens simples et travailleurs, considérés par tous les habitants de la commune de Nassandre.

Le père Léon Alfred Leblond, travaillait à la sucrerie. Très vite, bon ouvrier, il devint contremaître.

Léon Alfred Leblond avait épousé en 1884, à Paris, Marie Joséphine Eugé

nie Virginie Etienne.

 

Il est possible de penser qu’ils emménagèrent à Nassandre, dans le département de l’Eure, entre 1884 et 1888[1], puisque leur fils aîné,  Léon Etienne Ferdinand, avait vu le jour dans cette commune le  10 décembre 1888.

Vinrent ensuite au foyer :

·         Paul Marcel Ferdinand, le 11 avril 1890.

·         Jeanne Anna Virginie, le 10 octobre 1892.



 

Après 1896, le couple accueillit chez eux, la mère de Marie Joséphine Eugénie Virginie, Barbe Virginie Vinot veuve de François Ferdinand Etienne, décédé le 24 juin 1870 à Paris. Barbe Virginie Vinot, seule et paralytique, avait besoin du soutien de ses enfants.

 

Une famille sans histoire, comme beaucoup d’autres, dont le sort allait basculer.

                  



[1] La famille Leblond apparaît sur les recensements de 1891 et 1896. Le recensement de 1886 n’étant pas en ligne, difficile d’affirmer qu’elle habitait déjà à Nassandre.

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