Sur la route de la
Rivière-Thibouville à quatre cents mètres de la sucrerie de betteraves dirigée
par Monsieur Bouchon, une maison de
plain-pied d’environ trente-cinq mètres de long et huit mètres de large à la
façade de briques rouges percée de huit fenêtres et d’une porte vitrée, devant
laquelle un jardin potager entretenu avec minutie. La façade arrière de la demeure,
en plâtre, donnait sur les champs. À côté de cette demeure coquette, des
communs couverts en paille.
Une propriété légèrement éloignée
des autres habitations et qui se cachait derrière une haie donnant sur la route.
C’était le logis de la famille
Leblond. Des gens simples et travailleurs, considérés par tous les habitants de
la commune de Nassandre.
Le père Léon Alfred Leblond,
travaillait à la sucrerie. Très vite, bon ouvrier, il devint contremaître.
Léon Alfred Leblond avait épousé
en 1884, à Paris, Marie Joséphine Eugé
nie Virginie Etienne.
Il est possible de penser qu’ils emménagèrent
à Nassandre, dans le département de l’Eure, entre 1884 et 1888[1],
puisque leur fils aîné, Léon Etienne
Ferdinand, avait vu le jour dans cette commune le 10 décembre 1888.
Vinrent ensuite au foyer :
·
Paul Marcel
Ferdinand, le 11 avril 1890.
·
Jeanne Anna Virginie,
le 10 octobre 1892.
Après 1896, le couple accueillit
chez eux, la mère de Marie Joséphine Eugénie Virginie, Barbe Virginie Vinot veuve
de François Ferdinand Etienne, décédé le 24 juin 1870 à Paris. Barbe Virginie
Vinot, seule et paralytique, avait besoin du soutien de ses enfants.
Une famille sans histoire, comme beaucoup
d’autres, dont le sort allait basculer.
[1] La famille Leblond apparaît sur les recensements de 1891 et 1896. Le recensement de 1886 n’étant pas en ligne, difficile d’affirmer qu’elle habitait déjà à Nassandre.
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