En Angleterre, si la veuve Wenham vit sa condamnation annulée.
Son procès en sorcellerie ne fut
toutefois pas le dernier dans ce pays, car, en juillet 1716, comparurent Mary
Hickes et sa fille Elizabeth.
L’affaire se passa à Huntingdon.
Mary était l’épouse d’Edward Hicks. Le
couple avait une fille âgée de neuf ans, prénommée Elizabeth.
Elles avaient, selon les dires,
déclenché une tempête de pluie en retirant leurs bas !
Comment pouvait-on croire chose
pareille ?
Mary et sa fille furent jugées et
reconnues coupables.
Marie fut condamnée à être pendue et son
exécution eut lieu le 28 juillet 1716.
Elizabeth fut-elle aussi pendue ou
simplement bannie ? Aucun texte ne rapporte le sort qui fut réservé à la
fillette.
Peu à peu, les esprits s’éveillèrent
et le doute s’installa.
En Ecosse, Jane Horne a toutefois été
mise à mort pour sorcellerie en 1727.
Une loi votée en 1735, mit, en
Angleterre, un terme aux condamnations pour sorcellerie.
À la fin des années 1700, en Autriche,
l’impératrice Marie-Thérèse interdit la torture et la mise à mort sur le bûcher
dans le cas de procès en sorcellerie.
La dernière condamnée à mort, fut
Maria Päuer, en 1750.
Une croyance tenace qui prit fin,
après la mise à mort de 100 000 femmes, environ, de la fin du XVe siècle
au XVIIe siècle.
Et les sorciers me direz-vous ?
Pas de souci, nous allons y venir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.