Le
7 mars 1630, quatre femmes furent jugées et condamnées au bûcher.
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Ursule Koch
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Barbara Fritsch
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Anna Seuter
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Christine Schwenck
Le
17 avril 1630, cinq jugements condamnèrent cinq femmes à être brûlées.
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Maria Möwel
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Catherine Müller
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Anna Thurner
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Agathe Meyer
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Barbara Iltis
Il
en fut de même, le 30 avril 1630 pour quatre autres « dites sorcières ».
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Anna Möwel
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Barbara Weiss
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Madeleine Haffner
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Catherine Bassler
Puis
le 27 juin 1630, cinq autres jugements :
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Anna Pferzel
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Catherine Garilatt Bürckhel
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Margaretha Gebert Wendin
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Margaretha Wagner Müller
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Anna Aichmann Sömer
La
première, Anna Pferzel échappa aux flammes, ayant succombé au cours de
l’interrogatoire.
Le
16 juillet 1630, fut aussi meurtrier que le 27 juin.
Cinq
femmes après être passées par les mains du bourreau, confessèrent avoir
commerce avec le diable. Condamnation sans appel, elles périrent sur la place
publique. Il s’agissait de :
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Marie Sömer
·
Veronika Lutz
·
Catherine Weisbeck
·
Anna Känner Ochswadel
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Madeleine Sybolt Metzger
Aucun
renseignement concernant l’identité de ces vingt-deux femmes.
Vingt-deux !
Ce
que l’on peut remarquer, toutefois, c’est que certains noms reviennent
tels : Möwell, Müller, Sömer, Meyer....
Avaient-elles
un lien de parenté ?
Fille/mère,
petite-fille/grand-mère, sœurs....
Elles
devaient toutes connaître l’art de soigner par les plantes, ces recettes de
bonne fame dont on se passait les secrets de génération en génération.
Nous
allons quitter Bergheim et son Tribunal des Maléfices et diriger nos pas vers
une autre contrée moins cruelle.
Mais
cette « contrée » existait-elle, en cette époque où l’Inquisition
sévissait ?
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