Nom féminin pluriel, d’origine incertaine.
Un mot qui changea vraiment de sens au cours de sa vie car........
·
Au XIIIème siècle, il était employé pour
« gambade ».
·
Au XVème siècle, « faire fringues »,
c’était : danser, gambader.
Pourquoi ?
Première hypothèse, ce mot viendrait de :
· Fring : onomatopée exprimant une allure sautillante
· Guttire : chanter en parlant pinçon (fringilla : pinson)
Deuxième hypothèse, une provenance d’outre-Rhin avec :
·
De l’ancien allemand kreinjan : purifier
Ce qui expliquerait le sens disparu de
fringuer (1590) : rincer des verres.
Mais le rattachement de fringues
à : sauter, gambader, se divertir, briller par l’élégance (surtout
vestimentaire), courtiser une femme serait le plus plausible, notamment en
considérant le mot gallo-romain frumicare,
dérivé du latin frumere :
consommer, jouir.
Fringues, au XIXème siècle, donna le verbe fringuer.
·
En 1878, une fringue (au singulier) était une
toilette de luxe.
·
En 1886, des
fringues s’attribuèrent aux vêtements en général, sens que nous lui
donnons aujourd’hui.
Fringuer (verbe) :
·
Vers 1462 : gambader.
·
1466 : se faire valoir, parader.
·
1743 : faire l’élégant.
·
1878 : se vêtir bien ou mal.
Participe présent du verbe fringuer.
·
1478 : personne arborant un air décidé – personne dont la mise élégante dévoile une
certaine vitalité.
·
1687 : un cheval plein de vigueur.
Être fringant dans ses fringues, peut se traduire par : à
l’aise dans ses vêtements.
Et par extension : bien dans ses baskets !
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