mercredi 3 juillet 2019

LES DEUX PREMIERS MOTS DE L'ETE


Encore « deux mots » pour commencer le mois de juillet

Une fredaine
Une fredaine, prenait  deux « N » en 1310. Fredainne, donc à cette époque était le féminin de fredain : mauvais.

« Fredain », mot  venant tout droit du provençal « fradin » qui en 1060, désignait un scélérat.
Mais avant, avant d’avant,  un « fradel » était « un pauvre ».

Aujourd’hui, une fredaine qualifierait plutôt, une erreur -   une bêtise -  une frasque - une inconduite – un écart – une erreur de jeunesse.....
Enfin, une petite broutille sans gravité......

Le temps a adouci les choses.


Une gabegie 
Un nom qui viendrait du verbe « gaber » signifiant : railler – plaisanter
Un gabeur désignait, vers 1160, une personne moqueuse, un plaisantin.

Remontons le temps pour nous retrouver en 1790.
En ces temps bien troublés, une gabegie s’employait pour nommer une fraude, une tromperie, mais aussi, et vous en devinez aisément la raison, un désordre dû à une mauvaise administration…..

En 1807, le mot s’orthographia : « Gabgie ». Mais n’était-ce pas tout simplement une faute de copie reproduite un certain temps, avant de s’apercevoir de l’erreur ?
Gabegie ne fait plus partie de notre langage d’aujourd’hui, pourtant, il est joli ce mot. Il sonne bien.
Un rappeur gabeur,
Dormeur en sa demeure,
Rêve que les railleurs,
D’ici aillent ailleurs……
Plaisantins d’hier et d’aujourd’hui
Arrêtez vos gabegies……

Mais oui, j’ai parfois l’esprit poète.......
Merci de ne point me railler – mon esprit, parfois, aime à dérailler........



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