Encore
« deux mots » pour commencer le mois de juillet
Une fredaine
Une
fredaine, prenait deux « N » en 1310. Fredainne, donc à cette
époque était le féminin de fredain : mauvais.
« Fredain »,
mot venant tout droit du provençal
« fradin » qui en 1060, désignait un scélérat.
Mais avant,
avant d’avant, un « fradel »
était « un pauvre ».
Aujourd’hui,
une fredaine qualifierait plutôt, une erreur -
une bêtise - une frasque - une
inconduite – un écart – une erreur de jeunesse.....
Enfin, une
petite broutille sans gravité......
Le temps a
adouci les choses.
Une gabegie
Un nom qui
viendrait du verbe « gaber » signifiant : railler – plaisanter
Un gabeur
désignait, vers 1160, une personne moqueuse, un plaisantin.
Remontons le
temps pour nous retrouver en 1790.
En ces temps
bien troublés, une gabegie s’employait pour nommer une fraude, une tromperie,
mais aussi, et vous en devinez aisément la raison, un désordre dû à une
mauvaise administration…..
En 1807, le
mot s’orthographia : « Gabgie ». Mais n’était-ce pas tout
simplement une faute de copie reproduite un certain temps, avant de
s’apercevoir de l’erreur ?
Gabegie ne
fait plus partie de notre langage d’aujourd’hui, pourtant, il est joli ce mot.
Il sonne bien.
Un rappeur gabeur,
Dormeur en sa demeure,
Rêve que les railleurs,
D’ici aillent ailleurs……
Plaisantins d’hier et d’aujourd’hui
Arrêtez vos gabegies……
Mais oui, j’ai parfois l’esprit poète.......
Merci de ne point me railler – mon esprit, parfois, aime à
dérailler........
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